« C’est un bel et grand agencement sans doute que le grec et le latin, mais on l’achète trop cher. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592
« Sçavoir par cœur n’est pas sçavoir : c’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592
« […] opiniâtreté et contester sont qualités communes, plus apparentes aux plus basses âmes ; que se raviser et se corriger, abandonner un mauvais parti sur le cours de son ardeur, ce sont qualités rares, fortes et philosophiques. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592
« Je n’ai point l’autorité d’être cru, ni ne le désire, me sentant trop mal instruit pour instruire autrui. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592
« Je tords plus volontiers une bonne sentence pour la coudre sur moi, que je ne tords mon fil pour l’aller quérir. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 26 – 1580/1592
« La gloire et la curiosité sont les deux fléaux de notre âme. Celle-ci nous conduit à mettre le nez partout, et celle-là nous défend de rien laisser irrésolu et indécis. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 27 – 1580/1592
« On corrompt l’office de commander, quand on y obeit par discretion, non par subjection. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 27 – 1580/1592
« Si, en l’amitié dequoy je parle, l’un pouvoit donner à l’autre, ce seroit celui qui recevroit le bien-fait, qui obligeroit son compaignon. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 28 – 1580/1592
« […] chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 31 – 1580/1592
« La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 39 – 1580/1592
« Les biens de la fortune, tous tels qu’ils sont, encore faut-il avoir du sentiment pour les savourer. C’est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, I, 42 – 1580/1592
« […] un fait courageux ne doit pas conclure un homme vaillant. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, II, 1 – 1580/1592
« Le pire état de l’homme, c’est quand il perd la connaissance et gouvernement de soi. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, II, 2 – 1580/1592
« […] le sage vit tant qu’il doit, non pas tant qu’il peut. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, II, 3 – 1580/1592
« […] à la vérité, pour s’apprivoiser à la mort, je trouve qu’il n’y a que de s’en avoisiner. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, II, 6 – 1580/1592
« Mon métier et mon art, c’est vivre. »
Michel Eyquem de Montaigne, Essais, II, 6 – 1580/1592
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