« Les citoyens obéissent aux lois, mais ils ont perpétuellement le droit de les contrôler et de les réviser. »
Jean Jaurès, Les libertés du personnel enseignant, Discours parlementaire du 21 juin 1894
« Il y a là deux forces liées qui préparent l’avenir, qui seront l’avenir : la force du travail et la force du savoir. »
Jean Jaurès, Les libertés du personnel enseignant, Discours parlementaire du 21 juin 1894
« Dans l’état actuel du monde et de la conscience humaine, la guerre ne peut avoir quelque grandeur et quelque légitimité morale que si elle apparaît dans le monde comme la défense des idées républicaines et socialistes contre les convulsions suprêmes du capital exaspéré ou des monarchies aux abois. »
Jean Jaurès, Les libertés du personnel enseignant, Discours parlementaire du 21 juin 1894
« Il n’y a pas aujourd’hui une seule production de la puissance artistique, du génie français, du génie humain, qui ne soit imprégnée du problème humain, c’est-à-dire du problème social, depuis les Misérables de Hugo, jusqu’au Germinal de Zola, jusqu’à l’Impérieuse bonté de Rosny. »
Jean Jaurès, Les libertés du personnel enseignant, Discours parlementaire du 21 juin 1894
« Le socialisme universel affirme à l’heure actuelle que pour émanciper les travailleurs il n’y a aujourd’hui qu’une solution, oh ! blessante pour beaucoup d’intérêts, troublante pour beaucoup de préjugés, pénible même à beaucoup de bonnes volontés hésitantes, pénible peut-être à ceux qui dans la lutte purement politique sont nos voisins de combat, mais qui sont séparés de nous par certaines conceptions économiques fondamentales. Oui, il y a une conception commune à laquelle ont abouti les socialistes de toutes les écoles et de tous les pays : c’est qu’il n’y a qu’un moyen de libérer le prolétariat ; c’est, partout où il y a divorce, où il y a séparation de la propriété et du travail, de remplacer ce qu’on appelle le capital, c’est-à-dire la propriété privée des moyens de production, par la propriété sociale commune ou collectiviste des moyens de production. »
Jean Jaurès, L’idée socialiste, Discours parlementaire du 3 juillet 1897
« Au-dessus de l’individu, au-dessus du syndicat, au-dessus de la commune, il y a la nation, organisme central d’unité et de perpétuité. »
Jean Jaurès, L’idée socialiste, Discours parlementaire du 3 juillet 1897
« Depuis bien des années, sous prétexte de ne pas verser dans le socialisme « utopique », les socialistes s’interdisaient la description précise de la société future. Et à coup sûr, il est impossible d’en dessiner le détail exactement. La vie sociale est trop complexe aujourd’hui, et l’ordre socialiste de demain enveloppera trop de rapports, pour qu’il soit possible de les prévoir minutieusement. Seules les directions générales nous apparaissent ; seuls les grands traits se laissent fixer. D’ailleurs, comme l’ordre socialiste, même s’il est institué révolutionnairement, sera le suprême effet de l’évolution capitaliste, le moment capitaliste où surgira le socialisme marquera de son caractère propre l’ordre nouveau. »
Jean Jaurès, “ Préface ” : L’Application du système collectiviste de L. Deslinières, 1899
Voir aussi :
Les Discours de Jean Jaurès
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