Samedi novembre 23rd 2024

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Citations David Hume

« La renommée populaire peut être agréable même à un homme qui méprise le vulgaire mais c’est parce que le grand nombre de ces gens donne un poids et une autorité supplémentaires. Les plagiaires apprécient des louanges qu’ils ont conscience de ne pas mériter. Ce sont des sortes de châteaux en Espagne où l’imagination s’amuse de ses propres fictions et tâche de les rendre fermes et stables par la sympathie des sentiments d’autrui. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre II, Des Passions, Part.1, 1739

« Tout plaisir languit quand on en jouit en étant séparé de la société et toute souffrance devient plus cruelle et plus intolérable. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre II, Des Passions, Part.2, 1739

« Que les puissances et les éléments de la nature s’unissent pour servir un homme et lui obéir; que le soleil se lève et se couche à son commandement ; que la mer et les fleuves roulent comme il lui plaît ; et que la terre lui fournisse spontanément tout ce qui lui est utile ou agréable. Il sera toujours misérable tant que vous ne lui donnerez pas au moins une personne avec qui il puisse partager son bonheur et dont l’estime et l’amitié le réjouissent. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre II, Des Passions, Part.2, 1739

« Il n’y a pas, en peinture, de règle plus raisonnable que celle d’équilibrer les formes et de les placer avec la plus grande exactitude sur leur propre centre de gravité. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre II, Des Passions, Part.2, 1739

« En général, nous pouvons remarquer que les esprits des hommes sont les miroirs les uns des autres, non seulement parce qu’ils réfléchissent les émotions de tout un chacun mais aussi parce que ces rayons de passions, de sentiments et d’opinions peuvent souvent être réfléchis et peuvent s’altérer par degrés insensibles. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, Livre II, Des Passions, Part.2, 1739

« Le vrai et le faux consistent en un accord ou un désaccord, soit avec les relations réelles entre les idées, soit avec l’existence et le fait réel. »

David Hume, Traité de la Nature Humaine, 1739

« Qu’il y ait une différence naturelle entre le mérite et le démérite, entre la vertu et le vice, entre la sagesse et la folie, nul homme raisonnable ne le niera. Il est cependant évident que, en attribuant un terme qui dénote soit notre approbation, soit notre blâme, nous sommes généralement plus influencés par la comparaison que par un critère fixe et inaltérable de la nature des choses. »

David Hume, Essai sur la dignité ou la bassesse de la nature humaine, 1741

« Quand je suis présent lors d’une dispute, je m’interroge toujours pour savoir si c’est une question de comparaison ou non qui est le sujet de la controverse et, si c’est le cas, je me demande si ceux qui débattent comparent les mêmes objets ou parlent de choses qui sont largement différentes. »

David Hume, Essai sur la dignité ou la bassesse de la nature humaine, 1741

« L’homme est beaucoup plus loin de la parfaite sagesse, et même de ses propres idées de la parfaite sagesse, que l’animal ne l’est de l’homme. Cependant, la dernière différence est si considérable que rien ne peut la rendre insignifiante, sinon une comparaison avec la première. »

David Hume, Essai sur la dignité ou la bassesse de la nature humaine, 1741

« Il est aussi habituel de comparer un homme avec un autre homme et, en nous rendant compte qu’il en est peu que nous puissions appeler sages ou vertueux, nous sommes enclins à nourrir l’idée que notre espèce est méprisable en général. Pour pouvoir sentir la fausseté de cette façon de raisonner, nous pouvons remarquer que les appellations sage et vertueux ne sont pas attachées à un degré particulier de ces qualités de sagesse et de vertu mais viennent entièrement de la comparaison que nous faisons entre un homme et un autre homme. Quand nous voyons qu’un homme est parvenu à un niveau de sagesse très peu commun, nous déclarons qu’il est sage ; de sorte que dire qu’il y a peu d’hommes sages dans le monde est réellement ne rien dire puisque c’est seulement par leur rareté qu’ils méritent cette appellation. »

David Hume, Essai sur la dignité ou la bassesse de la nature humaine, 1741

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