« Le bien suprême de l’âme est la connaissance de Dieu; et la vertu suprême de l’âme, c’est connaître Dieu. »
Baruch Spinoza, Ethique, III, 1661-1675
« Le désir est l’essence même de l’homme. »
Baruch Spinoza, Ethique, III, 1661-1675
« Nous ne nous efforçons à rien, ne voulons, n’appétons ni ne désirons aucune chose, parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et désirons. »
Baruch Spinoza, Ethique, III, prop.9, 1661-1675
« L’ambition est un désir immodéré de gloire, c’est-à-dire, un désir par lequel toutes les affections sont alimentés et fortifiées. »
Baruch Spinoza, Ethique, III, prop.44, 1661-1675
« L’âme humaine ne peut pas être absolument détruite avec le corps, mais il en demeure quelque chose qui est éternel. »
Baruch Spinoza, Ethique, IV, 1661-1675
« L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie. »
Baruch Spinoza, Ethique, IV, 1661-1675
« Seule assurément une farouche et triste superstition interdit de prendre des plaisirs. »
Baruch Spinoza, Ethique, IV, 1661-1675
« Il n’y a certainement qu’une torve et triste superstition pour interdire qu’on prenne du plaisir. […] Voici ma règle, et à quoi je me suis résolu. Il n’y a ni dieu ni personne, à moins d’un envieux, pour prendre plaisir à mon impuissance et à ma peine, et pour nous tenir vertu les larmes, les sanglots, la crainte et les autres choses de ce genre, qui marquent une âme impuissante ; mais, au contraire, plus grande est la joie qui nous affecte, plus grande la perfection à laquelle nous passons. […] Il est, dis-je, d’un homme sage de se refaire et recréer en mangeant et buvant de bonnes choses modérément, ainsi qu’en usant des odeurs, de l’agrément des plantes vertes, de la parure, de la musique, des jeux qui exercent le corps, des théâtres, et des autres choses de ce genre dont chacun peut user sans aucun dommage pour autrui. »
Baruch Spinoza, Ethique, IV, 45, 1661-1675
« Plus nous comprenons les choses singulières, plus nous comprenons Dieu. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, prop.24, 1661-1675
« L’amour intellectuel de l’âme pour Dieu est une partie de l’amour infini que Dieu a pour soi-même. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, prop.36, 1661-1675
« Qui a un corps apte à un très grand nombre de choses, a un esprit dont la plus grande part est éternelle. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, prop.39, 1661-1675
« La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, 1661-1675
« Dieu, à proprement parler, n’aime ni ne hait personne. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, 1661-1675
« Par là, nous pouvons comprendre clairement en quoi consiste notre salut, ou béatitude, ou liberté: dans l’amour constant et éternel envers Dieu, autrement dit dans l’amour de Dieu envers les hommes. »
Baruch Spinoza, Ethique, V, 1661-1675
« Quand certaines Églises ajoutent que Dieu a pris une forme humaine, j’ai expressément averti que je ne sais pas ce qu’elles veulent dire ; et même, à dire vrai, affirmer cela ne me paraît pas moins absurde que de dire que le cercle a pris la forme d’un carré. »
Baruch Spinoza, Lettre LXXIII à Oldenburg, 1665
« Ne pas railler, ne pas pleurer, ne pas détester, mais comprendre. »
Baruch Spinoza, Traité politique, 1677
Voir aussi: Les Citations de Thomas Hobbes
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