Samedi novembre 23rd 2024

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Citations Emile Durkheim

« Il y a en nous deux consciences : l’une ne contient que des états qui sont personnels à chacun de nous et qui nous caractérisent, tandis que les états que comprend l’autre sont communs à toute la société. La première ne représente que notre personnalité individuelle et la constitue ; la seconde représente le type collectif et, par conséquent, la société sans laquelle il n’existerait pas. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre I, chap.2, 1893

« Les hommes n’ont besoin de la paix que dans la mesure où ils sont unis déjà par quelque lien de sociabilité. Dans ce cas, en effet, les sentiments qui les inclinent les uns vers les autres modèrent tout naturellement les emportements de l’égoïsme, et, d’un autre côté, la société qui les enveloppe, ne pouvant vivre qu’à condition de n’être pas à chaque instant secouée par des conflits, pèse sur eux de tout son poids pour les obliger à se faire les concessions nécessaires. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre I, chap.3, 1893

« Coopérer, en effet, c’est se partager une tâche commune. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre I, chap.3, 1893

« L’altruisme n’est pas destiné à devenir, comme le veut M. Spencer, une sorte d’ornement agréable de notre vie sociale ; mais il en sera toujours la base fondamentale. Comment, en effet, pourrions-nous jamais nous en passer ? Les hommes ne peuvent vivre ensemble sans s’entendre et, par conséquent, sans se faire des sacrifices mutuels, sans se lier les uns aux autres d’une manière forte et durable. Toute société est une société morale. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre I, chap.7, 1893

« Agir moralement, c’est faire son devoir. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre II, chap.1, 1893

« Tout plaisir est une sorte de crise ; il naît, dure un moment et meurt ; la vie, au contraire, est continue. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre II, chap.1, 1893

« Si le plaisir n’est pas le bonheur, c’en est pourtant un élément. Or, il perd de son intensité en se répétant ; si même il devient trop continu, il disparaît complètement. Le temps suffit à rompre l’équilibre qui tend à s’établir, et à créer de nouvelles conditions d’existence auxquelles l’homme ne peut s’adapter qu’en changeant. A mesure que nous prenons l’habitude d’un certain bonheur, il nous fuit, et nous sommes obligés de nous lancer dans de nouvelles entreprises pour le retrouver. Il nous faut ranimer ce plaisir qui s’éteint au moyen d’excitants plus énergiques, c’est-à-dire multiplier ou rendre plus intenses ceux dont nous disposons. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre II, chap.1, 1893

« […] il est dans la nature d’une force de développer toute son énergie tant que rien ne vient l’arrêter. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre II, chap.2, 1893

« Une industrie ne peut vivre que si elle répond à quelque besoin. Une fonction ne peut se spécialiser que si cette spécialisation correspond à quelque besoin de la société. Or, toute spécialisation nouvelle a pour résultat d’augmenter et d’améliorer la production. Si cet avantage n’est pas la raison d’être de la division du travail, c’en est la conséquence nécessaire. »

Emile Durkheim, De la division du travail social, Livre II, chap.2, 1893

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